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Et si on évitait le jetable ?

Hier je vous parlais de la réparation. Et éventuellement de la transformation pour certains emballages par exemple. Mais si finalement, on évitait de les acheter, ces emballages ?


En fait, à quoi sert un emballage ? Pour ma part, je dirais qu'il peut avoir plusieurs fonctions :

1) Il permet le transport et la protection du produit.

2) Il permet de donner des informations utiles sur le produit : sa composition, sa durée de conservation, son mode d'utilisation...

3) Il permet au producteur de rendre son produit plus attractif, de tenter de faire la différence avec un produit concurrent.

4) Il permet au consommateur d'utiliser le produit plus facilement : les portions individuelles (moins de perte ?) ; on met directement le plat au micro-ondes, donc plus besoin de vaisselle...


L'évolution des emballages a suivi l'évolution de nos modes de vie avec les parents qui travaillent tous les deux, toujours plus d'activités en dehors de chez nous, moins le temps de cuisiner... J'y vois un rapport au temps complètement modifié en deux générations. Mais est-ce irrémédiable ?


Aujourd'hui se développent les épiceries en vrac, l'idée étant de venir avec nos propres contenants réutilisables (des bocaux, des boîtes, des sachets en tissu). Les grandes surfaces s'y sont mises, même si ce n'est pas toujours évident d'y utiliser nos propres contenants. Mais par exemple, le Super U de St Étienne de St Geoirs a programmé les balances des fruits et légumes et du vrac pour pouvoir tarer en fonction du type de sacs en tissu qu'on utilise.

Sinon sur notre territoire de Bièvre Isère Communauté, je connais trois endroits pour se fournir en vrac :


logo de Bioenvrac

Bioenvrac, avec Ghislaine Duthu, est le précurseur sur notre territoire de l'épicerie en vrac avec l'organisation de commandes groupées par internet tous les deux mois et livrées chez 15 partenaires (dont 7 sur Bièvre Isère Communauté). Depuis, ses produits sont aussi présents dans la boutique associative Le Bocal à la Côte St André.


Le Comptoir de Co à La Côte St André, épicerie vrac travaillant le plus possible avec des producteurs locaux, faisant partie de l'association Réseau Vrac.




Marine Chapelin et Marion Rochat viennent d'inaugurer leur camion Markus en ce début de mois de novembre 2020 sur les routes du Nord Isère. Elles proposent une épicerie vrac ambulante sur les marchés, entre autre sur celui de St Jean de Bournay et de Champier pour notre territoire de Bièvre Isère Communauté.


Voici donc 3 références sur notre territoire pour éviter les emballages prêts à être jetés. Mais dans le prêt à être jeté, il n'y a pas que les emballages ! Il y a aussi tout ce qu'on appelle les textiles sanitaires par exemple. Dans cette catégorie, on trouve :

* les lingettes que ce soit pour nettoyer notre visage, les fesses de nos bébés... ou notre cuisine (ce ne sont pas les mêmes, on est d'accord) ;

* les couches pour nos bébés... mais aussi nos serviettes hygiéniques, mesdames !

* les mouchoirs en papier, les essuie-tout ;

* etc.

Et pourquoi ne reviendrons-nous pas au lavable ?


Pour ma part, je ne me suis jamais trop mise aux lingettes. Pour mes bébés, j'en étais restée aux gants de toilette. Pour les couches, j'ai tenté les lavables, mais j'avoue ne pas avoir réussi à n'utiliser que des lavables. Par contre, cela m'a fait réfléchir à mes protections périodiques et là, je suis passée sans souci aux lavables complètement. Maintenant, les rares fois où j'utilise des jetables, je ne les trouve pas du tout agréables. Par contre, mon essai de la coupe menstruelle ne m'a pas convaincu.

Pour le nettoyage de la maison, je suis toujours restée à la classique serpillère, au torchon et à l'éponge. Pour l'éponge, il faudrait que je teste les tawashi ou autres éponges lavables, mais ça dure déjà plus longtemps qu'une lingette.

Enfin, j'ai cessé d'utiliser les cotons à démaquiller et les mouchoirs en papier pour des équivalents en tissu.

Pour tous ces produits alternatifs au jetable (et bien d'autres encore), vous pouvez vous adresser aux 3 adresses mentionnées ci-dessus ainsi qu'à la boutique associative Le Bocal à la Côte St André (je sais, je la cite souvent mais c'est une vraie caverne d'Ali Baba ;) ). Vous y trouverez les réalisations textiles zéro déchet de Sandrine Germe - Ch'tite Cousette.

Sinon mon autre couturière zéro déchet locale est Chantal Fardoux - Creacouture sur St Siméon de Bressieux. Mais vous en connaissez certainement d'autres car c'est une activité qui se développe en ce moment. Et tant mieux !


En fait, il ne tient qu'à chacun d'entre nous de se détourner du produit à usage unique car maintenant beaucoup d'autres solutions nous sont proposées. Souvent, lorsque je parle de l'usage des produits lavables, en particulier des couches et des protections périodiques, on me parle de la consommation d'eau qui augmente du fait des lavages. Alors pour les couches, il peut en effet y avoir l'augmentation du nombre de lessives. Par contre, pour les autres produits, ils se glissent assez facilement au milieu de votre lessive quotidienne.

Et même si vous augmentez le nombre de lessives pour les couches lavables, il ne faut pas regarder que votre consommation d'eau chez vous, mais aussi la consommation d'eau pour fabriquer la couche. C'est ce qu'on appelle faire une Analyse de Cycle de Vie (ACV). Et là, d'après le blog Hamac avec ACV à l'appui, en considérant que l'on change 5000 fois son enfant jusqu'à ce qu'il soit propre, ils ont évalué que nous consommons 26000L d'eau avec les couches jetables (principalement pour leur fabrication ) et 11000L d'eau avec les couches lavables (pour leur fabrication puis pour leur entretien). Je crois que la différence est nette !


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