Vivant
Besoin d'écrire, besoin de m'exprimer à titre personnel, besoin de partager. Cela risque d'être fouillis, j'en suis désolée. Mais cela va faire partie de ma thérapie. Et ainsi vous connaîtrez mieux celle qui se trouve derrière Du papier à l'arbre. Peut-être cela va vous faire fuir. Peut-être cela va vous donner envie de travailler avec moi. Qui sait ?
Du papier à l'arbre est bien sûr mon projet professionnel mais il est intimement lié à mon projet personnel d'être vivant(e).
Depuis la semaine dernière, je m'autorise à nouveau à marcher minimum une heure certains jours, en espérant le faire bientôt tous les jours. J'en ai absolument besoin comme sas de décompression. Pour évacuer un minimum mes frustrations.
Frustrations face aux habitants qui ne comprennent pas qu'on leur demande plus d'efforts de tri de leurs déchets alors qu'ils paient de plus en plus cher la taxe d'ordures ménagères. (Et si vous votiez pour des personnes qui seront prêts à mettre en place une redevance incitative ?)
Frustrations face aux habitants qui sont contents de profiter de sites de compostage partagés mais qui ne veulent pas s'impliquer dans sa gestion (C'est pourtant bien nous qui produisons des déchets ? Mais nous n'en sommes pas responsables ?)
Frustations face à ceux qui ne peuvent absolument pas se passer de voyager en avion, avec pour arguments de soutenir les pays en voie de développement en y dépensant des devises (et les rendre dépendant du tourisme...), de découvrir de nouvelles cultures (mais détruire ces nouvelles cultures en même temps en apportant notre mode de vie...) (Et oublions au passage les émissions de gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement climatique dont souffre tout particulièrement ces pays en voie de développement)
Voilà 3 frustrations des derniers jours. Il y en d'autres. J'écrirai dessus certainement d'autres fois.
A quand la transition de la société de consommation vers une société de coopération ?
Quand allons-nous redevenir vivants ?
Comment cet arbre peut-il, lui, être encore vivant ? La magie de la Vie que notre société technologique refuse de respecter.
